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Fnsi 06 Dic 2004

La fine dell'embargo sulla vendita delle armi alla Cina contestata da Reporter senza frontiere attraverso una lettera aperta alla Unione Europea

La fine dell'embargo sulla vendita delle armi alla Cina contestata da Reporter senza frontiere attraverso una lettera aperta alla Unione Europea

La fine dell'embargo sulla vendita delle armi alla Cina contestata da Reporter senza frontiere attraverso una lettera aperta alla Unione Europea

Lettera aperta all’UE della Coalizione europea contro la fine dell’embargo aulla vendita delle armi alla Cina 3 dicembre 2004 (abstract) – Alla vigilia del VII° summit Unione europea (UE) – Cina che si terrà l’8 dicembre 2004 all’Aia, le nostre organizzazioni* chiedono all’UE di non togliere l’embargo sulla vendita delle armi alla Cina popolare. La fine di questo embargo non deve essere presa in considerazione prima di un significativo miglioramento della situazione dei diritti umani in Cina. Ci dispiace pertanto osservare che alcuni dirigenti dell’UE non hanno accolto i ripetuti appelli del Parlamento europeo, delle organizzazioni di difesa dei diritti umani e dei cittadini europei, dichiarandosi pronti a togliere l’embargo sulla vendita delle armi per dare un "segnale positivo" alla Cina. Il testo della lettera aperta: Lettre ouverte à l’Union européenne de la Coalition européenne contre la levée de l’embargo des armes à la Chine Le 3 décembre 2004 A la veille du VIIe sommet Union européenne (UE) – Chine le 8 décembre 2004 à La Haye, nos organisations appellent l’UE à ne pas lever son embargo sur la vente d’armes à la Chine populaire. La fin de cet embargo ne doit pas être envisagé sans une amélioration significative de la situation des droits de l’homme en Chine. Nous regrettons que des dirigeants de l’UE aient apparemment rejeté les appels répétés du Parlement européen, des groupes de défense des droits de l’homme et des citoyens européens, en affirmant qu’ils étaient prêts à donner un « signe positif à la Chine » en levant l’embargo sur les ventes d’armes. L’embargo a été imposé après le massacre de la place Tiananmen en juin 1989 et la répression contre les manifestations au Tibet la même année. L’émotion internationale suscitée par la mort et l’arrestation de milliers d’étudiants et d’ouvriers par l’Armée populaire avait conduit les pays européens à réagir avec fermeté. Si l’embargo était levé, la technologie d’armement européenne pourrait être utilisée contre des mouvements de résistance pacifique au Tibet, au Xinjiang, en Mongolie intérieure, contre Taiwan, ou tomber aux mains des militaires nord-coréens ou birmans, destinataires privilégiés des armements chinois. Le Parlement européen a voté, le 17 novembre, en faveur du maintien de l’embargo jugeant que la Chine populaire devait prendre des « mesure concrètes en vue de l’amélioration de la situation des droits de l’homme. » De même, l’ancien commissaire européen Chris Patten a affirmé, le 16 novembre, devant le Parlement européen que la levée de l’embargo devait être liée à des actions concrètes dans le domaine des droits de l’homme. » Les organisations membres de la Coalition demandent à l’UE et à ses pays membres de maintenir l’embargo tant que la situation des droits de l’homme en République populaire de Chine ne se sera pas significativement améliorée. La Coalition appelle la Chine à : 1. Réviser son jugement sur les manifestations démocratiques de la place Tiananmen, toujours qualifiées par les autorités d’incidents contre-révolutionnaires, et cesser de harceler et emprisonner les personnes qui défendent la mémoire des étudiants de Tiananmen, notamment Huang Qi et Jiang Yanyong ; 2. Libérer tous les prisonniers politiques, notamment ceux arrêtés après les événements de juin 1989, et réhabiliter les victimes du massacre du 4 juin 1989, en reconnaissant le statut d’association au Mouvement des Mères de Tiananmen ; 3. Garantir que l’Armée populaire ne sera pas utilisée contre ses propres citoyens, le peuple du Tibet, du Xinjiang, de la Mongolie intérieure ou de Taiwan ; 4. Manifester son attachement à des résolutions non violentes des conflits en reconnaissant les concessions importantes du Dalai Lama et engager un dialogue formel avec lui pour une solution négociée sur l’avenir du Tibet ; 5. Se conformer aux mécanismes de protection des droits de l’homme des Nations unies et ratifier le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et le traité d’Ottawa sur les armes prohibées, notamment les mines anti personnelles ; 6. Adopter un moratoire sur les exécutions comme une première étape vers l’abolition de la peine de mort comme défendu dans les directives européennes sur la peine de mort. En 1989, l’Europe a fait preuve de courage en imposant cette sanction à la Chine pour des « actes de répression contre ceux qui revendiquent légitimement leurs droits démocratiques ». La violation massive des droits de l’homme est toujours une réalité. Mais l’UE tente de faire croire que le Code de conduite européen sur les exportations d’armes suffira à garantir le contrôle de ces exportations. La Coalition encourage, bien entendu, le renforcement de ce code et soutient les appels du Parlement européen à le rendre « légalement obligatoire » en Europe. En effet, le Parlement européen, Amnesty international et d’autres organisations ont récemment révélé les limites du Code de conduite de l’UE que certains pays membres ont présenté comme un garde-fou au cas où l’embargo à l’égard de la Chine serait levé. La Coalition affirme qu’il s’agirait d’une erreur grave pour l’UE d’autoriser de nouveau les ventes d’armes à la Chine populaire, seulement sur la base du renforcement de son propre Code de conduite et de son dialogue bilatéral sur les droits de l’homme. La Chine doit d’abord réaliser des améliorations significatives de la situation des droits de l’homme. Le maintien de l’embargo a également une valeur symbolique positive pour les militants démocrates, les prisonniers politiques, les minorités ethniques et tous ceux qui se sont pas résolus à la dictature du Parti communiste chinois. La Coalition est composée des organisations : International Campaign for Tibet Laogai Research Foundation – Harry Wu Solidarité Chine, France Chinese Democratic Party Overseas Exiles Headquarters - Xu Wenli Olympic Watch Reporters sans frontières International Society for Human Rights (IGFM/ISHR) Laogai Research Foundation – Harry Wu World Uyghur Congress Save Tibet, Autriche Les Amis du Tibet, Belgique The Tibet Support Committee, Danemark Students for a Free Tibet, Danemark Briançon05-urgence.tibet, France France-Tibet, France Tibet Support Group Ireland, Irelande Associazione Italia-Tibet, Italie Zida Cels, Latvia Les Amis du Tibet, Luxembourg Polish-Tibetan Friendship Association, Pologne Comite de Apoyo al Tibet, Espagne Swedish Tibet Committee, Suède Tibet Society, GB Students for a Free Tibet, GB Free Tibet Campaign, GB Pour toute information, merci de contacter : Vincent Brossel, Bureau Asie-Pacifique, Reporters Sans Frontières. Tel: +33 (0) 144 83 84 70 Tsering Jampa, Executive Director, International Campaign for Tibet Tel: +31 (0) 20 330 8265

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